« Big data : « Données, données, donnez-moi ! » (EP.15) » : différence entre les versions

== Script ==

Ah, les données personnelles ! Elles volent partout, tout autour de nous. Notre position GPS, les calories perdues pour aller jusqu’au bureau, les heures de sommeil accumulées, le détail de vos virées en vélo<ref>https://qz.com/199209/londons-bike-share-program-unwittingly-revealed-its-cyclists-movements-for-the-world-to-see/</ref> ou en taxi<ref>https://research.neustar.biz/2014/09/15/riding-with-the-stars-passenger-privacy-in-the-nyc-taxicab-dataset/</ref>, jusqu’à votre carte grise<ref>https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/showFormulaireSignaletiqueConsulter.do?numCerfa=13750*03

Autre secteur : les voitures. Des boîtiers installés dans les véhicules permettent aux conducteurs de jouer avec leurs propres statistiques. Mais l’assureur, lui, les analyse pour affiner des profils types, les bonus et les malus, et donc des contrats types<ref>https://www.nytimes.com/2014/08/16/your-money/auto-insurance/tracking-gadgets-could-lower-your-car-insurance-at-the-price-of-some-privacy.html?_r=1</ref>. Pourquoi s’en priver ? En France, 70% des automobilistes seraient prêts à équiper leur voiture de capteurs en échange d’une ristourne sur leur contrat<ref>https://web.archive.org/web/20170315194610/http://www.pwc.fr/fr/espace-presse/communiques-de-presse/2014/juillet/un-francais-sur-deux-se-dit-pret-a-confier-ses-donnees-personnelles.html</ref>.

Et la santé ? Axa offre à certains de ses assurés français un bracelet connecté : calories brûlées, rythme cardiaque, oxygène dans le sang, il stocke tout un flot de données passionnantes<ref>https://www.jechange.fr/assurance/mutuelle-sante/news/big-data-axa-assurance-connectee-11-06-2014-3298</ref>. Du coup l'assureur vous récompense s'il détecte un mode de vie sain : jusqu'à 100e si vous effectuez plus de 10.000 pas par jour. Car un assuré en bonne santé, c'est assureur comblé.

De la même manière, ils ont pu analyser les comportements d'électeurs clés : les indécis. En Ohio, par exemple, les données de 29.000 votants furent injectées dans une machine qui a reproduit 66.000 fois l'élection suivant différents scénarios<ref>http://swampland.time.com/2012/11/07/inside-the-secret-world-of-quants-and-data-crunchers-who-helped-obama-win/</ref>. En simulant leur comportements, les équipes d'Obama ont pu déduire quels arguments sauraient les faire basculer dans leur camp.

== Sources ==