Discussion:Géoingénierie : dernier mirage avant la fin du monde (EP.82)

De Wiki Datagueule
Révision datée du 16 novembre 2018 à 13:54 par RP87 (discussion | contributions) (terminer l'ajout, reformulation, coquille, traitement des oublis, un peu de mise en forme aussi)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Complément de vulgarisation

Il me semble que rappeler le "cycle carbone" avec ses puits et sources serait un point de départ pertinent du traitement de cette question.--RP87 (discussion) 16 novembre 2018 à 14:54 (CET)

Corrections / suggestions

La vidéo propose SRM et CDR comme des techniques et pas des familles de techniques, ce qui masque me semble-t-il certaines approches. Une infographie pour représenter ces différentes façon de traiter "techniquement" la problématique de la concentration atmosphérique en CO2(ou du moins essayer de le faire) serait un plus.--RP87 (discussion) 16 novembre 2018 à 14:54 (CET)

Par ailleurs, et si je rejoints en critique la posture techno-prométhéenne du GIEC, certaines de ses 'positions' pourraient ne pas avoir été particulièrement "défendue(s)"/ "éclairée(s)".

  1. Sur les SRM, il me semble que la position du GIEC est clair.

    "Solar radiation modification (SRM) measures are not included in any of the available assessed pathways. [...] they face large uncertainties and knowledge gaps as well as substantial risks, institutional and social constraints to deployment related to governance, ethics, and impacts on sustainable development. They also do not mitigate ocean acidification. (medium confidence). {4.3.8, Cross-Chapter Box 10 in Chapter 4}" [1]

  2. Sur le reboisement : c'est combien la variation net de la surface boisée et les variations respectives "forêt primaire" / "bois et sylviculture" ? Le SR1.5 traite de la réduction de la déforestation, mais il me semble qu'il faille distinguer la préconisation (du GIEC), les décisions politiques relative à ce couvert végétal bien particulier et la réalité historique de la perte de surface des primaires avec la réduction de biodiversité qui l'accompagne.

La critique ainsi formulée par l'épisode 82 semble ainsi amputée de moitié. Aussi le ré-équilibrage en présentant les "familles" de techniques me parait d'autant plus judicieux.

J'ai pris en commentaire une position forte en défense de Amy Dahan. Mais il me semble également nécessaire de souligner certains points du discours du GIEC, notamment présent dans le SR1.5

D4.2. 1.5°C pathways that include low energy demand (e.g., see P1 in Figure SPM.3a and SPM.3b), low material consumption, and low GHG-intensive food consumption have the most pronounced synergies and the lowest number of trade-offs with respect to sustainable development and the SDGs (high confidence). Such pathways would reduce dependence on CDR. In modelled pathways sustainable development, eradicating poverty and reducing inequality can support limiting warming to 1.5◦C. (high confidence) (Figure SPM.3b, Figure SPM.4) {2.4.3, 2.5.1, 2.5.3, Figure 2.4, Figure 2.28, 5.4.1, 5.4.2, Figure 5.4}


Datagueule, est-il dans la "politique" de Fr4 ou DataGueule de "Reprendre" une publication ? Selon cette réponse comment l'équipe juge-t-elle les différentes formes de publication et post-review.

Les sources ne sont pas cité dans le script, afin de faciliter le travail de lecture et de critique, serait-il possible pour la personne ayant construit la recherche ( Datagueule ?) de "localiser" les références par rapport aux éléments énoncés svp.

Approfondissements

La GIEC-Économie et la GIEC-Politique

Lors des commentaires la position du GIEC comme a-politique était avancée. J'avais alors répondu ceci :

Si vous lisez les rapports du GIEC (enfin IPCC, pour ceux non encore traduit), je trouve que le 'poids' de la géo-ingénierie dans les "scenarii" est considérable. La défense de la "croissance" dans le SPM-SR1.5[2] (ctrl+F "growth") est sensible. Les "pathways", 1 à 4, présentés aux "décideurs" sont des choix politiques. Lorsque vous dites @xxxcommentateurXXX que "Le GIEC [...] n'a pas de vocation politique". Désolé mais vous êtes dans l'erreur. D'ailleurs la science elle même n'est pas en "hors sol politique". Observez les répartitions de budgets de recherche et vous le comprendrez. Pour qualifier de "calomnieuse" la déclaration sur Keith, il faut poser ses possibles conflits d'intérêts. Brevet ou pas Brevet. Soit c'est vrai soit c'est faux (pour ce cas c'est relativement simple). Ensuite il y l'usage du brevet (pourquoi déposent-ils des titres de propriétés sur ces process ?).
  • "lower energy demand up to 2050 while living standards rise" P1 du SPM-SR1.5, Avez-vous connaissance d'échange avec les auteurs du GIEC afin que ce scenario de 'réduction de la demande' énergétique soit détaillée afin de comprendre sur quoi cela s'appuie ? Jugeriez-vous utile de leur demander les mécanismes conduisant à une "hausse" des "standard de vie" avec une réduction de la consommation énergétique ?[3]
  • L'épisode cite l'imbrication entre chercheur et propriété lucrative, donc l'intérêt au déploiement de techniques propriétaires. Ces brevets n'apparaissent pas en sources, pourriez-vous svp Datagueule les y indiquer (ma brève recherche sur espacenet n'a pas été fructueuse). Les "rémunérations" associées (royalties) seraient une information pertinente également. Des équipes d'émissions d'investigation jugeraient-elles utiles de demander une licence d'exploitation de ces techniques afin d'en connaître "le prix" de concessions / cessions ? Au delà des deux personnages identifiés, la démarche peut-elle être aisément reproduite de façon exhaustive sur les publications de brevet (croiser les noms des dépositaires et les noms des chercheurs ou chercher depuis la liste des chercheurs, des dépositaires) ?
  • Y'a-t-il eu des études lexicographiques des productions du GIEC pour observer la possible tendance techno-scientifique critiquée ?


Notes et Références

  1. (SPM-SR1.5 p 16-17) [1]
  2. http://report.ipcc.ch/sr15/pdf/sr15_spm_final.pdf
  3. L'absence d'articulation logique du GIEC sur ce point pourrait il me semble nourrir l'argumentation avancée par Amy Dahan l'émérite interviewée.